Livre Montségur, les cendres de la liberté

PrÉsentation

Du haut d’un rocher des Pyrénées ariégeoises, une poignée d’hommes et de femmes a défié, quarante ans durant les deux plus grandes puissances de son temps, l’Église romaine et le roi de France. Cette folle épopée s’acheva le 16 mars 1244, dans les cendres d’un bûcher sur lequel périrent deux cent vingt-cinq chrétiens dissidents condamnés pour hérésie, les parfaits et les parfaites cathares.

Pour la reconstituer, Michel Roquebert s’est attaché à retrouver la vérité des hommes et des faits, la réalité du temps et du lieu, et la chair du quotidien, en se fondant uniquement sur les témoignages contemporains des événements, notamment ceux des rescapés du siège de 1243-1244. Sa connaissance du terrain – il habita dix ans Montségur, où il fut de 1983 à 1990 président du Groupe de recherches archéologiques – est venue compléter les recherches approfondies qu’il a menées dans les sources historiques, alors en quasi totalité inédites quand il entreprit cette étude.

Depuis 1992, aucun ouvrage n’est venu remplacer Montségur, les cendres de la liberté, qui demeure, par la richesse et la précision de son information, le livre de référence sur l’épisode majeur du drame cathare.

Né à Bordeaux, philosophe de formation, puis journaliste, Michel Roquebert dirigeait le service, "Arts- Spectacles" de La Dépêche du Midi à Toulouse, quand, rattrapé par l’histoire et l’archéologie, il publia en 1966 Citadelles du vertige. Il entreprit la même année de reconstituer pièce à pièce l’histoire du catharisme occitan, de la croisade albigeoise et de l’Inquisition méridionale: ce furent, de 1970 à 1998, les 3 000 pages de L’Épopée cathare, en cinq volumes, dont le premier lui valut le Grand Prix d’Histoire (Grand Prix Gobert) de l’Académie française. Michel Roquebert est membre du Conseil d’administration et du Conseil scientifique du Centre d’études cathares / Centre René Nelli de Carcassonne.