Accolade

Recevoir l’accolade, pour être fait chevalier. Dans le Dictionnaire des Institutions de la France, publié par Chéruel, on trouve ce passage : « Le seigneur qui devait armer le nouveau chevalier, le frappait de l’épée en lui disant : Je te fais chevalier au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Il lui faisait jurer de consacrer ses armes à la défense des faibles et des opprimés. Puis il lui donnait l’accolade et lui ceignait l’épée. »

Au mot accolade, on lit ceci dans le Dictionnaire étymologique de Noël et Carpentier : « On a dit aussi accolée. Ces mots, dérivés de col, ont exprimé d’abord une cérémonie qui consistait, dans l’ancienne chevalerie, à baiser à la joue gauche celui qu’on recevait chevalier, et à lui donner sur le cou ou sur l’épaule un coup du plat d’une épée nue. »

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