Croix Cathare

"Il est dit dans l’Evangile : quiconque veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive (Mt 16, 24 ; Mc 8,34 ; Lc 9,23). En vérité, le Christ ne voulait pas parler ainsi des croix, qui ne sont qu’objets de corruption, que les croisés portent pour aller outremer ; mais de la croix qui est de bonnes oeuvres et de vraie pénitence, et de bonne observance de la parole de Dieu ; car telle est la croix du Christ, et celui qui agit ainsi suit vraiment le Christ…"

Registre de Geoffroy d’Ablis, Éditions Annette Pales-Gobilliard.

Ainsi, l’histoire ne reconnaît pas l’existence d’une croix cathare.

Cependant, plusieurs géométries existent sous cette terminologie. Ainsi, il en existe trois :

– selon M. Vidal, utilisée pour la réalisation de ce pendentif (croix ancrée, qui s’inscrit dans un cercle)
– selon René Nelli : croix grecque surmontant un "V" renversé (Le musée du catharisme, René Nelli, éditions Privat, 1991, ISBN 2-7089-5361-3)
– selon Déodat Roché : croix grecque à douze perles, s’apparentant à la croix de Toulouse et que l’on retrouve sur la stèle située au pied de Montségur (voir http://www.cathares.org/montsegur-photos.html#stele)